Georges Blanc, une icône de la grande gastronomie française
BONGOUT rend hommage à Georges Blanc à travers les MonumenTables qui sanctuarisent ces noms incontournables qui font la renommée de la grande cuisine française à travers le monde. Figure emblématique de la grande gastronomie, Georges Blanc est trois étoiles Michelin de 1981 à 2025. Il est l’ambassadeur du terroir de Bresse et de ses produits exceptionnels comme la volaille, le beurre et la crème, pour lesquels il a milité jusqu’à leur obtenir le classement AOP. Acteur passionné, il est depuis plus d’un demi-siècle à la tête de cette illustre Maison. Héritier et quatrième génération d’une longue tradition de « Mères cuisinières Blanc » depuis 1872. Georges Blanc a transformé son village de Vonnas en « Village Blanc », avec trois restaurants, trois hôtels, des boutiques, des salles de réception et un spa exceptionnel. Omniprésent du petit matin jusqu’au dernier convive, il est le véritable chef d’orchestre et continue de donner le tempo à une brigade de talents qu’il a formée à son image, dirigée par deux Chefs exécutifs Florent Maréchau et son fils Frédéric Blanc. Toutes ses équipes sont animées par « l’Esprit Blanc », un ensemble de valeurs de tradition, d’excellence et de service, qui contribue à créer une âme et un environnement associés à la qualité de l’assiette et qui donne irrésistiblement envie « d’aller manger chez Blanc ».
Faire de son métier un plaisir, c'est pouvoir embellir son avenir
« Chez Blanc », on goûte l’exceptionnel.
« L’émotion vient de la dégustation, une assiette bien dressée séduit, mais ce n’est pas ce qui va régaler. L’important c’est l’assaisonnement. Chaque élément qui compose un plat doit avoir son propre assaisonnement, parfaitement maîtrisé, toutes les sauces ont une typicité différente. Le plus difficile dans une sauce, c’est de trouver l’équilibre et la note d’acidité subtile. La sauce, c’est la magie d’un plat ». Parmi les sauces qui font l’ADN de la Maison Blanc, « la Sauce Marinière » imaginée par Georges Blanc en 1970, que Michel Guérard qualifiait d’une « des plus belles sauces de la cuisine française ». Cette sauce qui marie le beurre et l’huile d’olive en même temps, fortement dosée en aromates, herbes odorantes avec une touche d’acidité et du vin blanc, accompagne au fil des saisons : Bar, Coquille Saint-Jacques ou Langoustine.
En 1990, à l’ouverture de « l’Ancienne Auberge », en face du restaurant historique, l’essentiel du répertoire traditionnel, familial et régional, classique, des « Mères cuisinières Blanc » a été transféré. Une cuisine de générosité mais une cuisine immuable, avec les grenouilles, le pâté en croute, le gâteau de foies blonds, la quenelle de brochet et la volaille de Bresse à la crème. « Ça m’a libéré pour avoir une cuisine plus personnelle, expression de ma sensibilité avec un apport de produits de saison et de végétal ».
Passons à table
Pour rejoindre la salle de restaurant à partir de la réception, on longe un couloir vitré d’où l’on peut observer les cuisines et la brigade en mouvement. On arrive au « Bar des Célébrités » avec sa fresque de toutes les personnalités venues « manger chez Blanc ». Installés dans de confortables fauteuils rouges, on prend l’apéritif en découvrant la carte. Nous pénétrons ensuite dans le Saint des Saints de la cuisine française, une grande salle bressane, élégante et sobre, avec ses boiseries réconfortantes, ses dallages anciens et ses grandes tables nappées de blanc. Alain Pichon-Martin, directeur du restaurant, est aux avant-postes avec son équipe pour nous accueillir. Camille Blanc, le chef sommelier, est également présent, prêt à nous faire découvrir le cellier qui abrite l’une des plus belles caves de France avec ses 140 000 bouteilles et plus de 12 000 références parmi lesquelles les plus illustres Maisons de Bourgogne dans leurs meilleures années.
DÉGUSTATION DES PLATS EMBLÉMATIQUES :
La Langoustine de casier avec sa sauce marinière, un plat qui associe la sauce mythique de Georges Blanc avec une langoustine cuite sur un seul côté
Le Tourteau « Mer et Eau Douce », une fine gelée aux Sucs de Crustacés et le Caviar Osciètre légèrement fumé, plat emblématique de la Maison avec sa sauce au fenouil, au pastis artisanal et vinaigre de vin jaune
Le Rouget Barbet de nos côtes, dans une Essence marine anisée, un plat iconique de la Maison
La Printanière de Homard à la flamme et au Savagnin, Miso de Bourgogne et Harissa coraillée, un des plats favoris de Georges Blanc
La Volaille de Bresse cuite entière en croûte de sel, un grand classique
Le Suprême de Poularde de Bresse maturé et cuisiné dans une étonnante Marinade lactée
Passons aux desserts :
Le Chocolat « Panache au Village », des accents fumés d’un Whisky iodé aux algues d’Arcachon
La Poire, découverte de « la Doyenné du Comice », en trois séquences, Sabayon au Poivre de Kampot