Olivier GINON

Rencontres de Bongoût 09 avril 2024
Olivier GINON

LE PROMOTEUR DE LA GASTRONOMIE

BG: Olivier, présentez-nous GL events.
OG : Créé en 1978 sous le nom de Polygone, spécialisé dans l’événementiel, GL events est un groupe mondial qui rassemble 5400 collaborateurs dans 22 pays et réalise plus d’un milliard de chiffre d’affaires. Il exerce trois grands métiers : La gestion de parcs d’exposition, de palais des congrès, de stades, d’Arena - L’ingénierie et la logistique internationale pour tous types d’événements, Jeux Olympiques, Coupe du monde de Rugby (cette année nous fournissons l’ensemble de l’énergie pour la coupe du monde de foot au Quatar) - L’organisation de salons au niveau national et international notamment dans la gastronomie.

BG: Vous êtes connu pour être un bon vivant, que vous évoque le bon goût?
OG : Faire ses courses pour choisir des bons produits, les préparer, sélectionner des belles bouteilles et partager un bon moment à table avec des amis, c’est ça pour moi le bon goût.

BG : Vous êtes un fin cuisinier ?
OG : J’adore cuisiner. J’aime la cuisine familiale, avec des beaux produits, des belles sauces, des bons vins et des mets plus choisis comme un risotto, un poisson ou un filet de boeuf au foie gras en croûte.

BG: Beaux produits, bons vins, vous avez investi dans les produits de la terre.
OG : J’aime la terre. En Haute Loire, nous élevons quelques vaches. Et dans la région d’Uzès, avec ma femme, nous avons des vignes qui font plusieurs types de vins sous la marque Panery, au Duché d’Uzès, de l’IGP ou du Côte du Rhône, en rosé, en blanc ou en rouge. Nous avons également planté sur le domaine des oliveraies et plus récemment des chênes truffiers. Et nous avons la chance de commencer un potager magnifique.

BG : Vous accompagnez aussi quelques beaux commerces de bouche.
OG : L’objectif, autour de la relation humaine et de la valorisation des beaux produits est d’accompagner des passionnés. Par exemple des restaurateurs, un boucher de la région d’Uzès ou un fromager du golfe de Saint Tropez. Toujours dans l’idée de partager des bons moments autour d’une table.

BG: D’où vient votre passion pour la cuisine ?
OG : J’ai toujours aimé cuisiner depuis l’enfance. C’est un moment de détente. Par exemple en préparant une bonne ratatouille, en traitant bien l’aubergine et la courgette et en enlevant délicatement la peau de la tomate pour faire un bon coulis, puis en laissant mijoter des heures. On arrive à s’amuser avec des choses simples et à oublier les tracas de la semaine, avant de se retrouver à table avec des amis.

Diner des Grands Chefs

BG: La table et le business, est-ce toujours dans l’air du temps?
OG : Un bon moment à table, c’est d’abord avec des personnes qu’on aime rencontrer pour prendre du plaisir. J’ai la chance de rencontrer beaucoup de Chefs, du routier aux trois étoiles, par la nature des évènements que l’on organise et la table est un lieu de rencontres et de partage. Toutefois, j’ai le sentiment qu’avec toutes les contraintes qu’on nous impose au nom de la déontologie, la table et le business sont moins liés. On ne sait plus si on a le droit d’inviter !

BG: Avez-vous des anecdotes à table?
OG: Oui, des centaines. Que ce soit dans le souvenir de réaliser un pot au feu avec des amis ou dans la découverte de talents et de produits dans le monde entier. Au Pérou, où il existe plus de trois mille espèces de pommes de terre, au Japon, en Chine, en Italie. Je me souviens, avec Monsieur Paul, d’une soirée la veille de la fermeture d’El Bulli, un moment de communion incroyable au milieu de la cuisine mêlant la gastronomie et l’aura de Paul Bocuse.

BG: Quelle est votre recette du succès?
OG: La qualité d’un entrepreneur, c’est de faire grandir les gens qui travaillent avec lui. Ce qui est important c’est la ténacité, le pragmatisme et d’aimer les gens. Si notre groupe sort renforcé de cette crise qui nous a terrassé, au même titre qu’Air France ou que le groupe Accor, c’est grâce à la mobilisation de nos équipes et à leur envie, à leur capacité à se remettre en cause et à inventer une nouvelle organisation, de nouveaux métiers. Il y a une mayonnaise qui doit prendre.

BG: Un Chef qui vous a particulièrement marqué ?
OG: Au-delà de Monsieur Paul qui a sorti les Chefs de leur cuisine , il y a plein de Chefs qui me viennent à l’esprit, notamment la Cheffe Nadia Santini , trois étoiles Michelin, avec sa famille extraordinaire, la grand-mère, la mère, les enfants et le mari sont dans le restaurant. Tous les Chefs et ils sont nombreux qui font s’exprimer des saveurs comme Mathieu Vianney à Lyon, Bacquié au Castelet …il y a des talents partout.

BG : Un vin que vous aimez?
OG : Le Château Palmer, un troisième grand cru qui vaut certains premiers crus. Et puis les vins du Château de Panery que l’on produit avec talent et passion.

BG: Un met que vous préférez?
OG: Le risotto dans toutes ses variétés . Et puis des saveurs exceptionnelles avec les spaghettis à la poutargue chez Annie Féolde, une Cheffe française qui a obtenu trois étoiles à Florence en Italie, la tête de veau chez Emmanuel Renaut à Megève ou l’oeuf parfait de Gilles Goujon à Fontjoncouse.

BG : Pour vous ressourcer ?
OG: Sur mon tracteur à Panery et puis je suis bien partout dans le monde

BG: Un mot pour conclure?
O.G. : Le bon vivre c’est le respect.

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